Utilisé pour sécuriser les aspects les plus privées de notre vie : finances, dossiers médicaux, ou e-mails, le mot de passe fait partie de notre quotidien.
Cette Journée a pour vocation de rappeler l’importance de ces clés cryptographiques et le rôle qu’elles jouent pour permettre de garder le contrôle de sa vie.
Et une bonne protection constitue une première ligne de défense numérique contre les voleurs d’identité.
Afin d’être efficace, un mot de passe doit éviter de contenir un nom, une date, un anniversaire, un nom d’animal domestique ou encore toutes ces choses du même acabit que nous publions trop souvent sur les réseaux sociaux.
Beaucoup commencent d’ailleurs à se demander si le mot de passe n’est pas en train de devenir une contrainte plus qu’un atout.
Ce dernier doit en effet remplir toutes les demandes de sécurité (une majuscule, un chiffre, un symbole…) et doit différer d’un site à l’autre.
À l’occasion de cette journée, LastPass ( l’entreprise de Cyber-sécurité qui propose son application de création et stockage de mots de passe ) a menée un sondage au Royaume Uni pour vérifier le niveau d’attention du grand publique en relation au sujet « sécurité en ligne ».
La recherche de LastPass a examiné le comportement en ligne de 3.250 personnes dans le monde pour voir si et comment leur comportement est risqué, s’ils reconnait le danger qu’ils vont courir et de quelle manière ils peuvent réaliser un niveau de sécurité majeur.
Tout le monde sait qu’est ce qui est juste, mais ils font le contraire
La plus forte tendance que nous voyons dans les résultats du sondage c’est la » dissonance cognitive » : les personnes savent qu’est ce qu’il faut faire mais ils font le contraire.
Pour exemple, le 91% des personnes contactées disent savoir que l’utilisation de le même mot de passe est dangereux.
De toute façon, quand arrive de créer un mot de passe, le 66% des répondants utilisent toujours ou presque le même mot de passe : + 8% en rapport au 2018.
Vous pouvez regarder les résultats de ce sondage dans l’infographique suivante ( en anglais ) et pouvez également télécharger gratuitement le rapport complète.
